Etape double : Vizzavona => Capitelle puis Prati (18/07)

Publié le par GR20

11h30 de marche prévues

11h30 de marche effectuées !!!

On était tellement fatigués à l’arrivée, et tellement frigorifés, que personne ne s’est dévoué pour le journal. Pourtant, la rando, la double étape, n’ont pas manqué d’intérêt.

On a traversé de magnifiques forêts de hêtres et de pins laricio qui ont trop impressionné Dom. Le passage sur la crête pendant une bonne partie de la journée nous a permis d’admirer les côtes : côte ouest avec ses baies découpées, côte est avec ses longues lagunes, ses étangs (Diane & … ?), ses îles au loin … C’est trop beau !!!

Arrivée de la première étape : dans une station de ski en travaux. Pelle en action, cailloux gravats partout. Moche ! On repart sans regrets, pour se retrouver dans une superbe forêt de pins, puis de hêtres, des cascades, des vasques d’eau vert émeraude. On ne s’en lasse pas ! On a même vu un petit loir gris, sans doute malade, mais tout mignon : une vraie petite peluche ! Mais l’étape est plus longue qu’on ne pensait. L’arrivée au Bocca di Verde se fait attendre. Et quand enfin la route forestière nous y conduit, il est 17h30.





Les troupes sont fatiguées. Surtout Agnès qui a la vraie fatigue, et Dom qui a faim (le sac à dos lourd se fait sentir). Dilemme : on dort ici au col de Verde, au bord de la route, mais on aura une étape de 7h1/2 demain, ou alors on monte : il faut encore tenir 2h sous le soleil, avec plus beaucoup de force dans les baskets, mais on repartira à plat pour une étape courte et tranquille –les uns et les autres argumentent. Jean-Phi tranche, on monte : les jeunes et porteurs de tentes en premiers, pour nous installer et préparer la croûte (en l’occurrence, riz/sauce tomate et fromage de chèvre sec, dessert : pas de dessert !). Tout le monde a froid autour de la table qui domine la vallée plongeant sur la mer –et la côte est, la grande plaine et les étangs dans la lagune.

Je me suis égarée : les moins jeunes vont monter tranquillement à leur rythme. Paul râle : « Agnès, tu n’avais qu’un mot à dire, et on restait là : bivouac en bas, eau chaude, Pietra, … et tu ne l’as pas dit ! »

Eh non ! Nous voilà donc partis, sous le soleil brûlant, quelques raidillons il est vrai, mais surtout du sentier ombragé, des grosses pavasses encore. À mi-hauteur, on se fait rattraper par 2 chevaux et un mulet menés de main de maître par le gardien du refuge et ses deux enfants. Les bêtes et leurs cavaliers montent avec une facilité déconcertante. On apprendra par la suite qu’ils portent chacun environ 150kg !

Arrivée au col = émerveillement : vue plongeante sur la lagune côte est, avec sa grande plaine. Le refuge n’est plus très loin. Arrivés à proximité, Dom et Damien sont venus à notre rencontre : le tentes sont installées, le riz est cuit. Bien fatigués, bien frigorifiés, on se laisse dorloter. Puis le jour baisse, et on assiste à la montée de la pleine lune sur la mer et aux villes de la côte qui s’allument. Rappel de la civilisation.

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